Les médias n’évoluent pas car l’homme n’évolue pas. C’est la ciruclation circulaire de l’information, en perpétuelle boucle : les guerres, les procès, les magouilles, le foot. En somme, les chroniques de la haine ordinaire ou des passions simples. Jusqu’à preuve du contraire, le moindre aspect de la réalité humaine est humain, et jusqu’à preuve du contraire, ce sont encore des êtres humains qui font les médias d’aujourd’hui. La conclusion me paraît alors évidente : il ne peut y avoir d’évolution des médias sans évolution des hommes qui les font. Notre société se confronte aujourd’hui à l’explosion de la cyberculture, génération née après la seconde guerre mondiale et fatiguée des conflits à répétition, écoeurée par le cataclysme atomique. Notre société et ses médias n’ont d’autres moyens que d’évoluer et de suivre ce formidable cri d’espoir porté par les tenants de cette cyberculture : l’utopie, maintenant.
Ces nouveaux pionniers ont développé, avec la foi chevillée au corps de contribuer à la création d’un monde meilleur, des outils qui n’ont pas cessé d’évoluer depuis. Fatugué des guerres, des crimes, des magouilles et surtout de l’asservissement, ces outils et leur créateurs ont des objectifs clairs : faire tomber les barrières entre les peuples et les individus, faire tomber les barrières de toutes sortes qui isolent et brident la compréhension mutuelle. Et on le voit aujourd’hui avec l’incroyable vitalité des réseaux sociaux, les gens ont ce désir de communiquer, d’échanger, de partager, de faire communauté. Mais il est cependant assez regrettable que cette ouverture d’esprit doive être encouragée par la technologie. En d’autres termes, l’être humain n’a fondamentalement pas besoin de ces technologies pour partager et faire communauté.
Tout le monde parle en effet de connexion on line/off line, mais de la connexion au monde réel qui nous entoure, qu’en est-il? Ne vous sentez-vous pas connecté(e) à cette vieille dame qui traîne difficilement son cabas de courses? A cet enfant qui court dans la rue, à ce chien qui aboie lors du passage d’un cycliste? A cette fleuriste qui prépare son parterre de géraniums, à ce maraîcher qui crie ses prix de frambroises de saison? A ce majestueux chêne qui vous fait de l’ombre lorsque le soleil nous irradie trop fort de ses généreux rayons? A nous perdre trop facilement dans le cyberespace, nous oublions que la vie est riche de milliers d’expériences du quotidien, de faits simples qui font que la chaleur d’un sourire, la compassion partagée, une poignée de main ou la douceur d’un baiser sont encore inimitables par le meilleur des algorithmes.
Nous sommes déjà connectés les uns aux autres, et bien avant d’aller sur internet ou de “naviguer” sur son smart-phone. La vie est déjà une aventure, et chaque personne qui vous entoure est un univers à elle seule. Quelle superbe diversité d’expériences, dans ce creuset mondial qu’est Paris, et pourtant, vous verrez souvent dans le métro des brochettes de “connectés”, les yeux rivés sur leur “smart”-phone, “connectés” certes mais déconnectés de leur voisins, pourtant infiniment plus smart et riches que n’importe quelle technologie. Le seul prérequis est d’oser. Oser se dévoiler, simplement oser un premier contact. Quelle belle aventure s’est faite sans cette audace primordiale, cette générosité de l’instant, qui consiste à se dévoiler un peu à un inconnu, une voisine, la fleuriste?
Nous vivons une période exceptionnelle, tellement riches d’expériences, mais surtout de paradoxes. Comment expliquer que nous n’ayons pratiquement aucune intimité sur les réseaux “sociaux”, et que nous ne cachons pratiquement rien de notre vie privée, mais que nous nous fermons aux gens de la rue? Ces gens font partie de notre expérience directe, et le problème, c’est que nous n’osons simplement plus. Nous cédons peu à peu ce pouvoir de s’émerveiller aux technologie de la Silicon Valley qui se font un plaisir de la monétiser au nom d’une nouvelle idéologie : le cyberespace est mieux que la réalité, parce-qu’il nous donne tout ce que l’on veut, ici et maintenant. Le rôle des médias de demain sera de réhabiliter le rôle et la fonction du réel dans toute sa magie, c’est à dire celle qui permet de comprendre que le réel nous donne déjà tout ce dont on a besoin, ici et maintenant, mais que nous ne le voyons simplement pas. La seule évolution possible ne se fera pas avec l’aide de la technologie, mais avec l’aide de nous-mêmes : le vrai travail, c’est alors d’ajuster son regard.
Ces nouveaux pionniers ont développé, avec la foi chevillée au corps de contribuer à la création d’un monde meilleur, des outils qui n’ont pas cessé d’évoluer depuis. Fatugué des guerres, des crimes, des magouilles et surtout de l’asservissement, ces outils et leur créateurs ont des objectifs clairs : faire tomber les barrières entre les peuples et les individus, faire tomber les barrières de toutes sortes qui isolent et brident la compréhension mutuelle. Et on le voit aujourd’hui avec l’incroyable vitalité des réseaux sociaux, les gens ont ce désir de communiquer, d’échanger, de partager, de faire communauté. Mais il est cependant assez regrettable que cette ouverture d’esprit doive être encouragée par la technologie. En d’autres termes, l’être humain n’a fondamentalement pas besoin de ces technologies pour partager et faire communauté.
Tout le monde parle en effet de connexion on line/off line, mais de la connexion au monde réel qui nous entoure, qu’en est-il? Ne vous sentez-vous pas connecté(e) à cette vieille dame qui traîne difficilement son cabas de courses? A cet enfant qui court dans la rue, à ce chien qui aboie lors du passage d’un cycliste? A cette fleuriste qui prépare son parterre de géraniums, à ce maraîcher qui crie ses prix de frambroises de saison? A ce majestueux chêne qui vous fait de l’ombre lorsque le soleil nous irradie trop fort de ses généreux rayons? A nous perdre trop facilement dans le cyberespace, nous oublions que la vie est riche de milliers d’expériences du quotidien, de faits simples qui font que la chaleur d’un sourire, la compassion partagée, une poignée de main ou la douceur d’un baiser sont encore inimitables par le meilleur des algorithmes.
Nous sommes déjà connectés les uns aux autres, et bien avant d’aller sur internet ou de “naviguer” sur son smart-phone. La vie est déjà une aventure, et chaque personne qui vous entoure est un univers à elle seule. Quelle superbe diversité d’expériences, dans ce creuset mondial qu’est Paris, et pourtant, vous verrez souvent dans le métro des brochettes de “connectés”, les yeux rivés sur leur “smart”-phone, “connectés” certes mais déconnectés de leur voisins, pourtant infiniment plus smart et riches que n’importe quelle technologie. Le seul prérequis est d’oser. Oser se dévoiler, simplement oser un premier contact. Quelle belle aventure s’est faite sans cette audace primordiale, cette générosité de l’instant, qui consiste à se dévoiler un peu à un inconnu, une voisine, la fleuriste?
Nous vivons une période exceptionnelle, tellement riches d’expériences, mais surtout de paradoxes. Comment expliquer que nous n’ayons pratiquement aucune intimité sur les réseaux “sociaux”, et que nous ne cachons pratiquement rien de notre vie privée, mais que nous nous fermons aux gens de la rue? Ces gens font partie de notre expérience directe, et le problème, c’est que nous n’osons simplement plus. Nous cédons peu à peu ce pouvoir de s’émerveiller aux technologie de la Silicon Valley qui se font un plaisir de la monétiser au nom d’une nouvelle idéologie : le cyberespace est mieux que la réalité, parce-qu’il nous donne tout ce que l’on veut, ici et maintenant. Le rôle des médias de demain sera de réhabiliter le rôle et la fonction du réel dans toute sa magie, c’est à dire celle qui permet de comprendre que le réel nous donne déjà tout ce dont on a besoin, ici et maintenant, mais que nous ne le voyons simplement pas. La seule évolution possible ne se fera pas avec l’aide de la technologie, mais avec l’aide de nous-mêmes : le vrai travail, c’est alors d’ajuster son regard.